D.I.A.N.E. Dispositif d’Intégration par l’Arrivée de Nouvelles Entrepreneures : voici la définition exacte du réseau Diane. Cette précision aura le mérite de remettre l’église au milieu du village : certes le réseau Diane est un réseau féminin, ce qui n’implique pas d’être un club « féministe ».
Le réseau Diane n’est donc pas fermé aux présences masculines, qui se matérialisent lors de certaines des activités qui y sont organisées, comme par exemple certains évents de networking « mixtes ». «Mais c’est vrai, reconnait Sophie Legrand, qu’il y a une ambiance particulière. On est très vite dans l’échange, dans le soutien. Il y a des sensibilités et des affinités différentes. Il y a une vraie recherche de développement personnel».
Parce que les femmes entrepreneures ont souvent des problèmes différents de ceux rencontrés par les hommes. Et c’est vrai, les femmes communiquent différemment des hommes : «Même si les choses ont un peu changé à ce niveau-là, les hommes s’expriment moins que nous sur leurs difficultés personnelles, notamment celle de concilier vie privée et vie professionnelle».
Créé il y a une quinzaine d’années par l’UCM et subsidié en partie par le Fonds Social Européen, le réseau Diane regroupe 3.500 membres en Wallonie et à Bruxelles. Il est ouvert à toutes celles qui ont un numéro d’entreprise.
En reprenant sa gestion en 2018, Sophie Legrand a la volonté de le redynamiser en proposant des formations qui correspondent aux besoins des femmes entrepreneures : savoir se vendre, savoir négocier, se familiariser avec la communication digitale, améliorer sa communication visuelle via un shooting photo, par exemple.
Partage, reconnaissance, audace, énergie
Voilà quelques-unes des valeurs que véhicule le réseau Diane au travers des 27 activités qui y ont été proposées depuis mars 2018, et qui guideront toutes celles qui seront proposées dans l’avenir. «Nous allons également un programme de mentorat qui implique un accompagnement, de longue durée, d’une nouvelle indépendante par une entrepreneure plus expérimentée. Grâce à notre partenaire CBC, nous organisons aussi des ‘business lunches’ : des rencontres courtes et efficaces permettant de développer son carnet d’adresse. Le réseautage est nécessaire pour développer son entreprise. En rencontrant les gens, on ouvre le champs des possibles. Lorsqu’on est le ‘nez dans le guidon’, il vaut mieux rencontrer d’autres personnes, échanger. Ça booste, ça recharge les batteries. Des solutions peuvent se dégager de ces rencontres.»
Des projets
Sophie Legrand a différentes idées et projets pour redévelopper le Réseau Diane, notamment celui de l’intégrer aux réseaux locaux. « Il y aura une ambassadrice dans chaque province de la Wallonie. Nous allons également remodeler notre site web pour le rendre plus efficace, attractif ».