Une réussite fortuite ? Comment expliquer autrement la success story d’un dentiste de formation devenu empereur des jeux d’argent ? Le hasard fait certes bien les choses mais l’ascension du groupe liégeois Ardent (Circus) n’a rien d’aléatoire. La conquête des casinos de Spa à Davos a demandé de la méthodologie, de la structure, de la maîtrise financière.

Avec son goût prononcé pour les affaires, l’ancien diplômé en dentisterie et actuel CEO-fondateur d'Ardent, Emmanuel Mewissen, livrera au Cercle de Wallonie les secrets de son développement commercial et international. Il retracera ce parcours entrepreneurial, des bingos de bistrots au jeu en ligne, des salles de jeux à l’immobilier, de la Cité ardente à l’île de Malte.

Des velléités d’expansion jamais facilitées, les banques s’interdisant très généralement de financer le jeu, des soutiens historiques voulant retirer leurs billes sans en avoir les moyens. Bonne fortune, c’est le private-equity qui viendra appuyer l’évolution. Et avec l’atteinte d’une masse critique, Emmanuel Mewissen devra choisir entre une retraite dorée, grâce au produit d’une éventuelle vente de son entreprise, et de nouveaux paris stratégiques pour prospérer encore et toujours. C’est cette deuxième voie qui sera prise, avec entre autres l’exportation de ses algorithmes de gaming en Europe de l’Est, en Amérique latine et même aux Etats-Unis.

A côté de l’activité originelle, Ardent brille également dans l’immobilier, l’horeca, l’énergie ou encore les services financiers. Cela donne un complexe d’appartements non loin du casino spadois, un îlot résidentiel du côté de Rocourt, et autant d’anecdotes à vous partager.